Les présupposés de la PNL
Les présupposés de la PNL sont des hypothèses de travail, des croyances pratiques sur lesquelles s’appuient la PNL.
Il permettent d’adopter une vision élargie d’une situation, ouvrant ainsi à une plus grande flexibilité et un champ de solutions plus important.
Je vous propose d’explorer quelques-uns de ces présupposés et d’étudier comment ils peuvent vous aider au quotidien.
La carte n'est pas le territoire
Ce présupposé est certainement le plus connu de tous.
Cette notion correspond au fait que nous percevons le monde qui nous entoure (le territoire) à travers nos sens (vue, toucher, ouïe, odorat, goût). Nous nous en faisons une représentation interne (la carte) qui dépend de notre contexte socioculturel et de notre expérience individuelle.
Cette représentation n’est pas exactement la réalité, il existe autant de cartes (représentations de la réalité) que d’êtres humains ; la carte du monde de mon interlocuteur est aussi légitime que la mienne !
La construction de notre carte du monde est neutre en elle-même. Elle peut devenir une aide ou une entrave que dans un contexte donné.
Prenons l’exemple de l’agressivité : dans le quotidien, cette attitude peut être qualifiée d’inappropriée ; sur un ring, il en est autrement.
Tout comportement est animé par une intention positive
L’inconscient d’une personne la porte à faire le meilleur choix parmi ceux qui lui sont possibles (selon sa carte du monde) à un moment donné, dans un contexte donné.
Le comportement n’est qu’une conséquence, l’intention positive en est la cause profonde.
Ce présupposé ne vient pas abroger la responsabilité de la personne ; il permet de trouver le besoin qu’il y a derrière une attitude inadaptée et y répondre de manière appropriée.
Plus question alors de chercher à arrêter le comportement qui dérange, mais plutôt de trouver une alternative moins gênante qui remplit ce besoin de l’intention positive.
Un exemple très contemporain pourrait être celui de la procrastination. Ce comportement qui consiste à reporter une une tâche ou un objectif pour lequel un engagement a été pris qui qui fait souvent culpabiliser son auteur.
Quelle intention positive peut se cacher derrière cette attitude ? la peur de l’échec ou le perfectionnisme (mieux vaut ne pas faire que de ne pas faire assez bien), le manque de confiance en soi (je préfère rester dans une zone connue) …
En trouvant comment répondre au besoin sous-jacent, il devient alors beaucoup plus facile de mettre en place les actions nécessaires à l’atteinte de l’objectif !
Il n'y a pas d'échec, seulement des expériences
L’échec est une perception, une émotion ; ce sentiment n’est en aucun cas une réalité objective (des faits précis).
Considérer “l’échec” comme une information, un retour d’expérience permet un nouvel apprentissage : quels étaient mes critères de réussite ? étaient-ils adaptés ? qu’est-ce que je peux changer pour y arriver ? qu’est-ce qui a fonctionné ?
“Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends” Nelson Mandela
L’échec fait partie de la vie au même titre que la réussite. Ces étiquettes que l’on pose à une expérience dépendent de notre culture, du regard posé sur la situation. Qu’est-ce que j’apprends de l’expérience que je viens de vivre ? Quelles actions sont intéressantes à reproduire ? quels comportements sont à modifier pour gagner en efficacité ?
Ce postulat engendre un autre présupposé de la PNL : on ne peut pas faire autrement que d’apprendre et changer continuellement.
La confusion est la porte d'entrée à la réorganisation des perceptions
Tout processus d’évolution naît d’un doute, d’une remise en question de croyances, processus…
Avant de construire une nouvelle façon de penser, il est indispensable de déconstruire l’existant ; c’est un moyen efficace pour laisser libre cours à la créativité.
Si, dans le quotidien, nous évitons cette sensation désagréable de chaos, elle permet pourtant des changements de conception source d’apprentissage et d’évolution.
C’est d’ailleurs souvent le sujet du coaching :
– soit, vous venez avec un trouble, un doute, des choix à faire … qui génèrent une confusion, une restructuration de vos processus internes sur la base de valeurs actualisées, de croyances remises à jour…
– soit le processus de coaching vous amène à élargir votre vision, modifier votre carte du monde … et apporte alors temporairement son lot de confusion, source d’évolution.
Etes-vous prêt à reconsidérer vos convictions pour gagner en créativité, trouver des solutions nouvelles ?
On ne peut pas ne pas communiquer
93% de la communication est non-verbale ! Une grande partie de la communication est inconsciente : les gestes, postures, mimiques, rythme, intonations en disent plus long que les mots.
Même les silences sont une forme de communication : réflexion, refus d’entrer à en relation, confusion …
En accompagnement, nous observons attentivement vos postures, vos mimiques ; même les mouvements de vos yeux sont significatifs. Ils nous aiguillent sur vos émotions sous-jacentes, nous permettent de vous questionner, de mettre en évidence ce qui se passe inconsciemment.
Les mots ont aussi leur importance.
Ils nous fournissent des informations précieuses sur votre manière de penser en termes de représentation sensorielle : êtes-vous plutôt auditif, visuel ou kinesthésique ? Ce renseignements nous est particulièrement utile pour vous guider efficacement.
Certaines tournure de phrase vont, à leur tour, mettre en lumière certains processus de pensée, qu’ils soient efficaces pour l’atteinte de votre objectif ou limitants.
Par exemple, “je ne peux pas faire cela”, nous amènera à vous questionner sur ce qui vous en empêche : une croyance ou un fait réel ? et que se passerait-il si vous pouviez ?
Chacun de nous possède les ressources nécessaires au changement
Ce présupposé invite chacun à reprendre le pouvoir sur sa vie !
Cette hypothèse est vraiment une des bases de l’accompagnement : chacun possède toutes les ressources nécessaires – ou les capacités de les développer – pour agir efficacement.
Comme tous les êtres humains partagent les mêmes systèmes de représentations de base, il est possible de modéliser et transférer toute compétense humaine d’une personne à une autre.
Le professionnel est là pour vous aider à identifier vos ressources, mettre en évidence dans quelle situation vous savez les utiliser, trouver comment les renforcer, les identifier chez quelqu’un que vous pouvez prendre en modèle.
Et si çà coince ?
Le coach peut vous aider à dépasser ces obstacles en respectant la “raison d’être” du blocage et en l’invitant à s’exprimer d’une manière plus constructive en vue de l’atteinte de l’objectif.
En conclusion
Ces postulats ouvrent à une vision plus large, une mise en évidence de nos processus inconscients vers une nouvelle phase évolutive.
Le coaching est un processus de transformation pour soi, vers soi ; la PNL est bien plus qu’un outils, c’est une philosophie de vie.
Vous savez tout sur les présupposés de la PNL !